Tout d'abord parce que je m'en sentais capable. J'avais en tête la couverture, je suis correctrice et j'avais de bonnes notions de mise en page d'un texte.
Ensuite, grâce à Amazon et sa plateforme Kindle Publishing, c'est presque clé en main. Et puis on ne va pas se mentir, je voulais que mon livre ait une version adaptée aux personnes ayant des troubles de la lecture. Mais ces livres en raison de leur volume, voire des couleurs ont un cout d'impression très important. Les maisons d'éditions si elles voulaient faire du bénéfice devraient les vendre encore plus cher. Je considère qu'il s'agit d'une forme de handicap et que les personnes qui en souffrent ne peuvent et ne doivent pas être "punies" financièrement à cause de cela. Alors, je ne fais pas de bénéfices sur ses versions si ce n'est l'arrondi à un prix rond.
Évidemment mes versions adaptées ne conviendront sans doute pas pour tous les types de dyslexie, il en existe tant. J'ai quand même, je l'espère, le mérite d'essayer de leur faciliter la lecture.
Petite explication lors d'une interview au pied levé lors du salon du livre "S'enlivrer" à La Flèche le 24 novembre 2024.